Pierre Briant, Michel Chauveau
Organisation des pouvoirs et contacts culturels dans les pays de l'empire achéménide
Actes du colloque organisé au Collège de France par la "Chaire d'histoire et civilisation du monde achéménide et de l'empire d'Alexandre" et le "Rése
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Dirigé par | Pierre Briant |
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Dirigé par | Michel Chauveau |
Editeur | Programme Achemenet - Musée du Louvre |
Distributeur | Association de Boccard |
Depuis l'Antiquité, l'hétérogénéité des différentes régions qui le composent, est considérée à juste titre comme la caractéristique majeure de l'État impérial achéménide. L'observation vient nourrir un débat de première importance, suscité par les modes de cohabitation et de relations, au sein d'un même ensemble politique, de populations diverses par la langue, le système de représentations culturelles, mais également par les croyances et les cultes, ou encore par les traditions sociales et politiques. C'est autour de ces interrogations qu'a été conçu le Colloque de 2007. De la même façon qu'en 2004, le colloque sur la Transition (Persika 9, 2006) avait été organisé autour d'un cas régional (la Babylonie) jugé essentiel par le renouvellement auquel il avait donné lieu dans les années récentes, on a choisi ici de braquer le projecteur de manière privilégiée sur la vallée du Nil. Traditionnellement, l'Égypte d'époque achéménide est restée un parent pauvre de l'égyptologie. Les choses ont changé depuis une quinzaine d'années, avec le développement des études achéménides en général, et l'essor des études démotiques en particulier. Des corpus documentaires nouveaux ont été publiés, qui, tous, offrent de nouvelles perspectives de recherche. La bibliographie récente rend compte de l'intérêt des égyptologues pour la question des rapports entre les Égyptiens et « les autres ». Le thème central a été accompagné et enrichi par des réflexions et des études qui portent sur d'autres régions de l'empire : la Babylonie, où la documentation est particulièrement fournie; l'Asie Mineure, de mieux en mieux documentée par l'épigraphie, l'iconographie et l'archéologie; et la Perse, où, comme l'avait démontré un précédent colloque (Persika 12), l'essor considérable et décisif des travaux sur les tablettes de Persépolis suscite des études de plus en plus précises. Contributions de H.S. Smith et C.J. Martin, « Demotic papyri from the Sacred Animal Necropolis of North Saqqara »; S. Davies, « "Eine Kuh macht Muh, viele Kühe machen Mühe." The strange case of MoA 72/1 + N »; G. Vittmann, « Rupture and continuity. On priests and officials in Egypt during the Persian period »; M. Chauveau, « Titres et fonctions en Égypte perse d'après les sources égyptiennes »; M. Wasmuth, « Egyptians in Persia »; D. Schäfer, « The Persians on the Satrap stela »; C. Defernez, « Les vases Bès à l'époque perse. Essai de classification »; F. Joannès, « Diversité ethnique et culturelle en Babylonie récente »; M. Jursa, « On aspects of taxation in Achaemenid Babylonia: new evidence from Borsippa »; W.F.M. Henkelman et M.W. Stolper, « Ethnic identity and ethnic labelling at Persepolis: the case of the Skudrians »; R. Rollinger et W.F.M. Henkelman, « New observations on "Greeks" in the Achaemenid empire »; Y. Lintz, « Perses, Anatoliens et Grecs en Asie Mineure : témoignages iconographiques et stylistiques de l'orfèvrerie »; M. Facella, « Darius and the Achaemenids in Commagene »; C. Tuplin, « Culture and power: some concluding remarks ».
Livre | Broché |
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Date de parution | 2009-01-01 |
Nbr Pages Arabes | 428 |
Collection | Persika |
ISBN 13 | 978-2-7018-0267-1 |
Type | Nom |
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