Les différentes contributions rassemblées dans le présent volume, toutes destinées à éclairer d’un jour nouveau les grandes étapes de la transmission des textes antiques à la Renaissance, abordent trois principaux thèmes : les conditions matérielles du travail des imprimeurs, la méthode et le choix philologiques des éditeurs (notamment ce ne qui concerne l’identification des manuscrits leur ayant servi de modèle), et enfin le débat sur la prééminence du texte grec original et sur l’utilité des traductions gréco-latines ou arabo-latines (tant en ce qui concerne les œuvres des médecins grecs elles-mêmes que les commentaires qui les accompagnaient). Les éditeurs espèrent ainsi fournir, non seulement au philologue, mais aussi à l’historien des sciences et au médecin curieux de l’histoire de sa discipline, en un mot, à tout lecteur intéressé par les modes de transmission du savoir, un matériel suffisamment riche pour être à la fois susceptible de nourrir sa curiosité et prolonger sa réflexion.