A la fois dandy et mécène, homme du monde et homme de lettres, mais en marge de ces deux milieux, ce “personnage inouï”, d’une prodigieuse intelligence artistique, célébré dans toute l’Europe, fut constamment à l’affût du beau nouveau et apparaît à ce titre comme le maillon indispensable entre les tendances esthétiques de Baudelaire et Gautier, et celles qui mènent le XXe siècle vers une passion quasi maladive de la culture. Ce travail s’appuie sur de nombreux textes édités (œuvres de Montesquiou, articles de presse, études d’ensemble ou correspondances, échangées notamment avec Proust, Verlaine, Mallarmé, Whistler, Fauré ou Roussel), mais aussi sur de nombreux inédits, notamment d’Emile Gallé, Romaine Brooks, Barrès, Cocteau, Proust, Rodin ou Artaud, documents qui, avec de nombreux articles de presse oubliés, permettent de retracer le panorama esthétique de la “Belle Époque” et d’affiner la connaissance d’auteurs déjà célèbres.