Cette thèse principale de doctorat d'État repose sur une bibliographie critique et analytique de toute première main, imprimée à part (Alger, S.N.E.D., 1976, épuisée). La première partie relève de l'imagologie : en peignant le Maghreb et les Maghrébins, les Français faisaient leur propre portrait. La deuxième partie est un apport original à l'histoire des formes et des idées. Quels sentiments nos aïeux nourrissaient-ils envers " ces Barbares " ? De l'animosité, de la sympathie – de la curiosité, surtout ! Du mépris ? Non, jamais : le racisme antimaghrébin ne naîtra qu'au XVIIIe siècle, du décalage consécutif au décollage de l'Occident.